vendredi 2 septembre 2011

Nizar Bahloul dénonce: les héritiers de Abdelwaheb Abdallah pour bâillonner les médias


Business news, Nizar Bahloul:

Rien ne va plus entre l'Instance Nationale pour la Réforme de l'Information et de la Communication (INRIC) et les patrons de médias. Cette instance dont les membres ont été parachutés par Mohamed Ghannouchi, ancien Premier ministre, dans des conditions plus qu’opaques. Et quand les patrons de médias ont dénoncé la mascarade et les tromperies de cette instance, l’INRIC n’a pas trouvé mieux que de répondre en déformant les réalités et en omettant de signaler honnêtement sur ce qui ne va pas réellement dans son action.

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l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC),

L’INRIC réaffirme sa volonté d’œuvrer pour la « protection du droit du peuple tunisien à une information libre, pluraliste et transparente»

Tunis, 1/9/2011- Un communiqué publié par le bureau fondateur du Syndicat des directeurs des entreprises médiatiques, et parvenu à l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC), contient un certain nombre de fausses allégations. Dans notre engagement à informer l’opinion publique sur l’état d’avancement de la réforme de l’information et les principaux obstacles mis sur son chemin, nous tenons à indiquer ce qui suit :
Ce syndicat est constitué de directeurs d’entreprises médiatiques connus pour leur allégeance absolue au président déchu et pour leur appel à ce dernier de demeurer au pouvoir à vie. Ils sont d’ailleurs passés sans transition de la défense de l’«Artisan du Changement» à la revendication tapageuse de la liberté d’expression. Nous craignons que ce syndicat ne soit en réalité qu’un groupement d’intérêts étriqués dont le but est d’influencer les choix du peuple, surtout lors des rendez-vous électoraux à venir.
Le communiqué publié par le Syndicat des directeurs des entreprises médiatiques s’inscrit dans la campagne virulente visant à porter atteinte à l’INRIC et à l’empêcher de mener sa mission et de mettre en place des règlements réorganisant le travail de l’information, de manière à prévenir la constitution de monopoles et la réalisation d’intérêts corporatistes étriqués. Cette campagne injuste essaie, par tous les moyens de la désinformation et de diversion d’arrêter le processus de réforme et de maintenir le même système d’information hérité du passé, et qui ne mènera qu’à l’émergence d’un nouveau dictateur.
En dépit de toutes les campagnes de dénigrement et de désinformation, l’Instance réaffirme sa volonté de poursuivre son action pour la réalisation des objectifs pour lesquels elle a été créée, et notamment «la protection du droit du peuple tunisien à une information libre, pluraliste et transparente», comme stipulé dans le décret-loi qui l’a instituée. Dans ce contexte, l’Instance œuvrera à enrichir le champ audio-visuel par de nouvelles radios et chaînes de télévision, afin de mettre fin aux tentatives d’instaurer des monopoles dans ce domaine. Elle œuvrera aussi à faire promulguer une loi interdisant la publicité politique dans les médias, comme c’est le cas dans la plupart des systèmes démocratiques. Car il ne peut y avoir d’information nouvelle sans l’émergence d’entreprises nouvelles et sans un engagement à respecter les normes du travail et de la déontologie journalistiques.
Le Président,
Kamel Labidi