lundi 30 novembre 2009

اضراب احتجاجي في "دار الأنوار" : عيد بطعم المرّارة







عيد الأضحى هذا العام في "دار الأنوار" كان مرّا بطعم «مرّارة» الأضحية، حيث اضطرت صحفيّـات وصحفيّـو وتقنيّـو الدار لشـنّ إضراب احتجاجيّ تضامنا مع الزميلة سناء العوجي سكرتير التحريـر بجريدة "لوكوتيديان".

وعبّـر الزمـلاء عشيّـة الأربعاء 25 نوفمبر 2009 في عريضة وقّعوها
عن "استنكارهم الشديد للطريقة غير الحضارية التي تعاملت بها إدارة المؤسسة مع الزميلة حين أبلغتها اعتزامها طردها بسسب تحريض مزعوم من قبل زوجها المشتغل في مؤسسة إعلامية أخرى لأحد صحفيي "لوكوتيديان" على مغادرة المؤسسة".

كما أدانوا تصرّف الإدارة وعبّروا عن تضامنهم مع الزميلة سناء العوجي، وعن دعمهم لحقّـها في العمل وفي التعامل معها ومع كلّ العاملين في المؤسسة بما يضمن الاحترام والكرامة.

ويبدو أن أصحاب الأمر في مؤسسة "دار الأنوار" التبس عليهم الأمر في التعامل مع زملائنا، خاصة وأن المقرّ القانوني لصحف الدار الأربع : "الشروق" و"لوكوتيديان" و"المصور" و"الأنوار"، هو في نفس الوقت مقرّ المزرعة الخاصة بصاحبة المؤسسة!؟

توفيق العياشي يكتب في "الطريق الجديد" : التحويـــلة


dimanche 29 novembre 2009

Néji Bghouri à Afrik.com: Journalisme en Tunisie - faire allégeance ou se taire

Interview de Neji Bghouri, premier secrétaire du Syndicat national des journalistes tunisiens

Difficile d’exercer librement son métier lorsqu’on est journaliste en Tunisie. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), tout premier syndicat des journalistes en Tunisie, souhaité depuis des décennies par les professionnels, était à sa création porteur d’immenses les espoirs. Un an et demi plus tard, rien ne va plus. Le bureau exécutif initiateur de l’organe a été mis hors jeu et la situation des journalistes se dégrade. A l’exemple de Taoufik Ben Brik – dont les articles critiquaient le régime-, condamné, jeudi par la justice tunisienne, à six mois de prison ferme.

vendredi 27 novembre 2009 / par Maryam Mnaouar


Renversé le 15 août par un groupe de personnes favorables au gouvernement, expulsé de son local à Tunis par la police, le Bureau exécutif du SNJT dirigé par Neji Bghouri entend continuer de lutter pour l’indépendance de la presse et le libre exercice du droit syndical. La situation avait commencé à se dégrader le 4 mai, lorsque Neji Bghouri, lors d’une conférence de presse, avait été empêché de présenter les conclusions d’un rapport sur le déclin de la liberté de la presse dans le pays. Le conflit a conduit à la démission de membres du Bureau exécutif du SNJT, provoquant ainsi la convocation d’un congrès extraordinaire et une division au sein de la direction. Le camp pro-gouvernemental a organisé son propre congrès le 15 août avec le soutien des autorités et élu une nouvelle direction qui, dès son avènement, a envoyé un message au président Zine El Abidine Ben Ali « saluant son souci permanent de promouvoir davantage le paysage médiatique tunisien. » Un procès, opposant Neji Bghouri au bureau dissident a été favorable à ce dernier le 4 septembre. Un nouveau procès aura lieu le 4 décembre. Neji Bghouri nous a expliqué son combat et présenté son point de vue sur la situation des journalistes en Tunisie.

Afrik.com : Comment vos difficultés ont-elles commencé ?
Neji Bghouri
: Ca a en fait commencé par une série de petits incidents. Le premier conflit a été le rapport du 3 mai 2008 faisant le constat de l’état bâillonné de la presse en Tunisie, qui est de la responsabilité du gouvernement. Nous avons été convoqués et on nous a reproché de travailler contre le pays et non dans son intérêt ! Et durant plus d’une semaine, nous avons été la cible d’attaques virulentes de la part de plusieurs journaux. Un peu plus tard, le site d’un parti d’opposition a publié une série de photos de son candidat aux cotés de différentes personnalités. J’étais sur l’une des photos. Une ancienne photo, par ailleurs. J’ai été attaqué sur cette base par des proches du pouvoir, et on m’a demandé de réagir. J’ai donc demandé à ce que cette photo soit retirée, j’ai publié un communiqué dans lequel je stipulais que la SNJT ne soutenait pas ce candidat, et j’ai rajouté qu’elle n’en soutenait aucun. Cette déclaration a mis le feu aux poudres. Toutes les instances gouvernementales ont marqué leur allégeance, la SNJT se devait au moins de faire une déclaration dans ce sens. Et puis, il y a eu le rapport du 4 mai 2009 dans lequel on dénonçait le total déséquilibre entre les campagnes aux présidentielles. Les espaces publics ayant été détournés au profit du candidat au pouvoir et l’opposition est soit complaisante soit très marginalisée. A partir de là, on a commencé à chercher à nous évincer de la direction du syndicat.

Afrik.com : Entretemps, avez-vous pu travailler comme vous l’entendiez ?
Neji Bghouri :
Globalement, et avant que les problèmes ne s’amplifient, oui. Nous avons joué notre rôle et ouvert pas mal de dossiers. L’Etat n’avait pas l’habitude de discuter avec les journalistes qui connaissent leurs droits. Il avait en face de lui l’Association des journalistes tunisiens (AJT) qui n’osait pas grand-chose. Nous avons soutenu le mouvement de grève des salariés de la radio et de la télévision tunisienne. Nous avons été présents et partie prenante, et l’administration a fini par négocier. Nous avons pu réintégrer des journalistes licenciés. Et nous avons pu négocier de nouvelles dispositions avec l’Etat. Mais l’entente n’était pas cordiale. Malgré tout, on a pu intervenir a chaque fois qu’un journaliste était lésé. Et ce, en publiant des communiqués, en alertant l’opinion publique, en nous déplaçant, en saisissant la justice et en organisant des manifestations. On obtenait généralement satisfaction. A l’inverse, du temps de l’AJT, les interventions étaient timides et quasi inexistantes. Nous avons en quelque sorte créé les conditions d’une nouvelle conscience dans le métier qui rassure les plumes qui se pensaient vulnérables. Nous avons ainsi soutenu plusieurs collègues, dont M. Lotfi Fitouri ou encore M. Lotfi Hajji, qui avait été empêché de quitter sa ville. Nous nous étions déplacés en voitures avec nos banderoles, et nous l’avions escorté jusqu’à Tunis. Toutes ces actions représentent une avancée considérable. Nous nous sommes attachés à défendre l’intérêt et l’intégrité des collègues et nous n’avons reculé devant rien. Ni l’Etat, ni les forces de l’ordre, nous avons arrachés nos marges de manouvre et élargi nos prérogatives.

Afrik.com : Cela veut-il dire qu’en agissant sans éviter la confrontation, on arrive à franchir les barrières érigées par le pouvoir ?
Neji Bghouri :
Il ne faut jamais se laisser impressionner, car c’est en agissant qu’on définit ses limites, s’il y en a. En se complaisant dans la fatalité, on amplifie le problème et les fantasmes. Et de fait, la nature de la relation entre le pouvoir et la presse crée une sorte d’appréhension et d’individualisme qui empêche les gens de revendiquer de peur de se retrouver seuls à affronter les conséquences. Or, l’expérience l’a montré, quand on s’exprime, on existe, et l’Etat a appris à compter avec ceux qui n’hésitent pas dénoncer ses échecs. Les partisans du verrouillage agitent toujours le spectre de l’oppression, mais devant la détermination et la solidarité des ayants droit, ils ne peuvent que reculer. Certaines fois, ils deviennent très bienveillants n’offrant des avantages à ceux qui veulent bien éviter les scandales. Parce qu’en réalité ils ne peuvent rien contre eux. Clandestinement, en faisant passer un grief pour un délit, ils pourraient faire du zèle et déraper. On a déjà vu des collègues se faire agresser, licencier abusivement, se faire assigner à résidence ou même emprisonner. Ce que nous avons toujours dénoncé et combattu. Mais lorsqu’on porte l’affaire en public et que les réactions deviennent officielles, ces matons se retrouvent coincés par le discours officiel. En ne cédant pas aux intimidations, nous avons pu prouver à ceux qui n’ont pas eu le courage de nous suivre, qu’il fallait être de ce combat là. Mais le verrouillage, même s’il ne se manifeste pas par la force, se rattrape par d’autres moyens, regardez comment on nous a petit à petit dégagés de nos fonctions.

Afrik.com : Et l’autocensure, et les articles de complaisance, ne sont-ils pas du fait des journalistes eux-mêmes ?
Neji Bghouri :
c’est une conséquence de cette politique et non la cause. Il y a les esprits faibles, et des journalistes qui se fondent dans la complaisance par intérêt. Mais c’est loin de représenter une majorité. Il arrive souvent que les articles contenant beaucoup de formules de complaisance ne soient pas du fait du journaliste qui a écrit. Beaucoup de collègues se plaignent que leur supérieur hiérarchique se permette d’opérer des changements sans les aviser et publie le papier retouché.

Afrik.com : Comment en est on arrivé à ce qui s’est passé le 15 août 2009 ?
Neji Bghouri :
Pour nous évincer du bureau central légalement, il faut un congrès extraordinaire, parce que notre congrès est prévu en 2010. Et dans nos statuts, le congrès extraordinaire se provoque de deux façons : soit il y a quatre démissions, soit il y a une pétition d’un certain nombre de signatures. Ils ont d’abord opté pour la pétition. Mais les collègues ont refusé la mascarade. Les patrons de presse ont été sommés d’obtenir les signatures de leurs subordonnées sous peine de ne plus bénéficier de la pub. Ils ont commencé par appeler les pigistes, les stagiaires et les contractuels. Pas de signature, pas de reconduction. Et ainsi de suite pour les autres. Voila l’une des raisons pour lesquelles notre revendication première est liée aux conditions de travail des journalistes. C’est pour qu’on ne leur oppose pas la fragilité de leur poste en cas de conflit de ce genre. Bref, malgré tout, ils n’ont pu obtenir que 300 signatures. Nous y avons regardé de plus près, et une partie nous a semblé douteuse. Soit la signature avait été imitée, soit le signataire n’était pas membre. Nous avons donc voulu nous en remettre à la justice et les initiateurs de cette pétition ont fait marche arrière. Ils ont donc opté pour la solution restante, soit les quatre démissions. Nous étions neuf au bureau central, dont trois de la couleur du RCD qui se sont vite exécutés. Restait à obtenir la démission d’un quatrième. La pression n’ayant pas marché, ils ont essayé d’acheter celui qui voudrait bien devenir le quatrième démissionnaire. L’un d’entre nous est venu nous dire qu’on lui avait fait une excellente proposition qu’il a déclinée. Trois jours plus tard, il démissionnait… Voilà comment on s’est vu dans l’obligation d’aller en congrès extraordinaire, programmé pour le 12 septembre 2009. J’ai déclaré alors mon intention de me représenter en les défiant de pouvoir convaincre.

Afrik.com : Pourquoi y a-t-il eu un congrès extraordinaire le 15 août alors ?
Neji Bghouri :
Les putschistes ont vite fait d’organiser un congrès extraordinaire avant, le 15 août, avec à leur tête le conseiller du secrétaire général du RCD et les quatre démissionnaires du bureau initial. Ils se sont déclarés légitimes et ont revendiqué la direction du syndicat. Depuis, ils nous ont envoyé des huissiers pour évacuer les locaux et céder tous les dossiers.
Afrik.com : Cette scission au sein du SNJT reflète-t-elle la réalité du paysage médiatique en Tunisie ? Il y a-t-il deux types de journalistes, deux visions du métier ?
Neji Bghouri :
Non, je refuse de croire que le conflit est interne. Lorsque nous avions refusé de soutenir le président, et lorsque nous avions publié un rapport dénonçant les dérives, le pouvoir, pour nous contrecarrer sans recourir à la force, a simplement infiltré les siens. C’est ce qui s’est passé à ligue des droits de l’homme.

Afrik.com : Reste que ces journalistes que vous dites infiltrés demeurent des journalistes et apportent leur soutien à un autre comité qui a d’autres visions que la vôtre…
Neji Bghouri :
Vu ainsi, on pourrait effectivement le dire, si on prend en compte ceux infiltrés par le pouvoir. Ces derniers, qui ont en effet le statut de journalistes, n’agissent pas par crainte, ils sont même volontaires. Ils ont manifestement un intérêt à maintenir les choses ainsi. Ils y trouvent certainement des avantages. Même si je continue à croire que le journaliste en Tunisie ne cherche qu’à s’émanciper de toute tutelle et qu’il ne se satisfait pas du verrouillage actuel. Il n’ y a qu’à voir le résultat du vote qui a institué notre liste. Dès que les collègues ont eu l’occasion de s’exprimer en toute confidentialité et sans crainte, ils ont montré ou allait leur préférence et que leurs revendications coïncidaient avec les nôtres. Et ce, malgré tous les moyens dont disposait l’autre liste. Et puis, on voit sur le terrain et les dossiers qui nous parviennent combien nos collègues restent attachés à leur liberté d’expression, qui reste, je pense, une revendication basique… s’il y en a qui n’y adhèrent pas, je cherche à comprendre leur logique. Il suffit juste de voir à qui profite cette scission. Tenez, par exemple, celui qui fédère tout ce mouvement putschiste a bien sûr le statut de journaliste, mais il se trouve qu’il est le conseiller du secrétaire général du parti au pouvoir. Il s’agit de militants du parti au pouvoir avant d’être journalistes, et beaucoup ont des postes dans l’administration en parallèle.

Afrik.com : Avez-vous écouté l’autre camp, quels sont leurs arguments ?
Neji Bghouri :
Officiellement, ils trouvent que nos prises de position sont trop virulentes et qu’elles compromettent notre neutralité. Nous ne sommes pas un parti d’opposition, et selon eux, ce qu’on fait ne correspond pas à notre rôle. Ils nous reprochent aussi d’avoir dégradé les relations avec le pouvoir alors que celui-ci est un partenaire à considérer avec attention parce qu’il est le seul capable de faire bouger les choses. Or, nous n’avons jamais refusé une occasion de dialoguer avec le pouvoir. Ce qu’on nous reproche en vérité, c’est de ne pas avoir affiché notre allégeance vis-à-vis du pouvoir.

Afrik.com : Et eux, l’ont-ils fait ?
Neji Bghouri :
Sur le champ, le jour même du putsch, le 15 août, ils ont adressé une lettre au chef de l’Etat, dans laquelle ils lui rendaient hommage et le remerciaient pour les avancées acquises.

Afrik.com : Etes vous serein dans l’exercice de vos fonctions ?
Neji Bghouri :
A titre personnel, je travaille toujours dans un journal de l’état, mais on ne me permet plus ce qu’on me permettait autrefois, c’est-à-dire écrire des piges ailleurs à ma guise. Je subis en plus, une grande pression psychologique qui atteint quelques fois ma sérénité. On m’appelle pour me menacer, pour me promettre de vilaines choses concernant ma fille, et on importune ma femme au téléphone. Je me rends compte aussi que je suis suivi. Mais cela ne m’éloigne pas de mon objectif premier, accomplir ma mission sans transiger. Mais je dénonce vivement ces agissements. Au niveau de la SNJT, c’est difficile. Financièrement, on ne bénéficie même pas de ce dont a bénéficié l’AJT, ce qui n’était pas énorme. Il parait que c’est parce que nous n’avons pas été sages…

Afrik.com : Qu’en est-il du procès et que s’est il passé depuis ?
Neji Bghouri :
Nous avons perdu le procès en référé et avons été expulsés de nos locaux, et l’audience au fond du 26 a été reportée au 7 décembre, notre congrès n’a pas eu lieu et nous avons organisé une rencontre presse dans les locaux de l’ATFD ( Association tunisienne des femmes démocrates). Depuis, tout se précipite et ça devient de moins en moins évident, nous avons dû céder les dossiers avec les locaux. Les cinq membres du bureau ont été convoqués par la brigade financière, particulièrement la trésorière en aparté quatre fois. Aucune charge n’a été retenue contre eux. Ma femme reçoit des coups de fils d’inconnus la menaçant d’intenter à ma vie, mon collègue Ziad El Hani a été tabassé par un inconnu qui a pris la fuite. A mon retour de Jordanie, avec mes collègues nous avons été contrôlés et M. Ziad El Hani fouillé au corps, obligé de se déshabiller.

Afrik.com : Comment vous organisez-vous aujourd’hui ?
Neji Bghouri :
Nous travaillons avec une coalition inter-associative, comprenant la Ligue tunisienne des droits de L’homme, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l’association tunisienne pour la recherche et le développement, le Conseil National des Libertés. Nous nous réunissons dans le local de l’ATFD (…). Malgré tout, on continue de publier des communiqués, à participer aux colloques organisés par la FIJ, et d’observer la situation de près.

Afrik.com le 27 novembre 2009
Source: Tunisnews N° 3476 du 28.11.2009

jeudi 26 novembre 2009

ناجي العباسي يكتب في "الصحافة" : هل شفي صاحب "حربوشة" من الكتابة!؟


ملاحظة: الجريدة الأسبوعية المشار إليها هي صحيفة "الشعب" لسان الاتحاد العام التونسي للشغل، والجريدة اليومية هي صحيفة "الصباح" لصاحبها المرحوم الحبيب شيخ روحه

المصدر: جريدة "الصحافة" العدد 6463 بتاريخ 26 نوفمبر 2009


jeudi 19 novembre 2009

Droits de l'homme: Tunis accuse la Belgique de "néocolonialisme primaire"




BRUXELLES, 18 nov 2009 (AFP)

Les autorités tunisiennes ont accusé mercredi la Belgique de "néocolonialisme primaire" après de vertes critiques du régime tunisien en matière de droits de l'homme exprimées la semaine dernière par le chef de la diplomatie belge, Yves Leterme.
Répondant le 10 novembre à une interpellation au Sénat, M. Leterme avait pointé du doigt un "condensé de mauvaises pratiques" lors des élections présidentielle et législatives tunisiennes du 25 octobre.
Absent de Bruxelles ce jour-là, l'ancien Premier ministre, qui a pris les rênes des Affaires étrangères en juillet, avait fait lire sa réponse par le secrétaire d'Etat aux Transports, Etienne Schouppe.
Des propos jugés "peu diplomatiques" par la presse belge. Le ministre déclarait notamment qu'il existait "un fossé réel entre les pétitions de principe" en matière de respect des droits de l'homme du gouvernement tunisien et sa "pratique".
"Le déroulement des élections a une nouvelle fois mis en lumière certains manquements démocratiques dans le système politique tunisien (...): omniprésence du président Ben Ali et de son parti, musellement de l'opposition, accentuation de la répression des voix indépendantes, allégeance des institutions supposées garantir le caractère neutre des élections", énumérait le ministre.
Yves Leterme avait aussi indiqué que les diplomates belges en poste en Tunisie avaient entretenu des contacts avec l'opposition, tant "vassale" que "réelle" et qu'ils "suivaient de près le cas de personnes malmenées par le pouvoir à cause de leur prises de position" durant les élections.
"Nous rejetons énergiquement ces allégations sans aucun lien avec la réalité", écrit l'ambassade tunisienne en Belgique dans une lettre rendue publique mercredi.
"Nous dénonçons une telle attitude inamicale, qui relève franchement d'un néo-colonialisme primaire qui constitue une ingérence flagrante et inadmissible dans les affaires intérieures d'un pays souverain", poursuit la lettre, publiée en intégralité par le journal belge Le Soir sur son site internet.
Une porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères a indiqué mercredi à l'AFP que l'ambassadeur de Tunisie serait "reçu au ministère dans l'après-midi", se refusant à tout autre commentaire.

البقــاء للّه : وفــاة والــــــــدة الزميــلة منى بن قمرة




اللّـه أكبــر


بسم اللّه الرحمان الرحيم : "وَبَشِّرِ الصَّابِرِينَ * الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُم مُّصِيبَةٌ قَالُواْ إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ". صدق اللّه العظيم



لبّــــت داعـــي ربّـهـــا المـرحـومـــة


جميلة الخلادي حرم بن قمرة

والدة زميلتنا منى بن قمرة الصحفية بجريدة لوكوتيديــان.

وسيتمّ تشييع جثمانه بعد صلاة عصر اليوم الخميس 19 نوفمبر 2009 إلى مقبرة الجلاز بتونس.

لتعزية الزميلة منى بن قمرة في مصابها الجلل، يمكنكم الاتصال بها على هاتفها رقم : 98206948.

شمل اللّـه الفقيدة برحمته الواسعة وأسكنها فراديس جنانه، ورزق أهلها وذويها جميل الصبر والسلوان

إنّـا للّه وإنّـا إليه راجعون. ولا حول ولا قوّة إلاّ باللّه العظيم

اتخذت من البندقية الرشاشة شعارا لها: "الكتائب الوطنية التونسية" تتعهد بملاحقة المعارضين



عنصر مقنّع يستظل بعلم تونس، ويحمل في يده بندقية رشاشة وإصبعه على الزناد!؟
تلك هي الصورة التي اتخذتها شعارا مجموعة تكوّنت على شبكة فايسبوك الاجتماعية تحمل اسم "الكتائب الوطنية التونسية"؟
مدير هذه المجموعة الذي سمّى نفسه "الوطني الحرّ"، اختار التخفي للدفاع عن قضية وطنية تفترض من كل من يرفعها أن يتشرف بها، ويرفع رايتها عاليا؟

هذه المجموعة أكدت في تعريفها لنفسها أنها : "على إثر تزايد حدة الإساءات المتكررة لوطننا والاعتداءات اللفظية المجانية على رموز البلاد وكرامة شعبها والتقزيم من حجمها ودورها وتاريخها من طرف أشباه الإعلاميين والسياسيين وغيرهم من المتطاولين الشرقيين والغربيين، وفي ظل عجز الإعلام الرسمي والخاص عن رد تلك الإساءات وتجاهل الإجابة عليها،، تمّ إنشاء (المجموعة) لفضح صور وأقوال وأعمال كل من تجاوز حدوده في تعامله مع الشأن التونسي..؟

وإن كانت "الكتائب الوطنية التونسية" أشارت إلى أنها ستعتمد أساسا العمل الإعلامي لكشف "زارعي بذور الفتنة والكراهية بين أفراد الشعب الواحد والأصدقاء والأشقاء"، إلاّ أن دلالات تسميتها واختيارها للسلاح شعارا وللقناع رمزا، والتخفّـي وراء اسم حركي أسلوبا، يدفع إلى أكثر من سؤال!!؟ خاصة وأن إحدى القذارات الأسبوعية المختصة في ثلب المعارضين وتخوينهم والتحريض على قتلهم، أشارت في أحد أعدادها الأخيرة إلى أن تنظيما فلسطينيا مسلحا يسعى لاغتيال أحد المعارضين التونسيين الذين تستهدفهم بشكل متكرر!؟

وهذه نتيجة متوقعة عندما يتحوّل الوطن كرسيّا، والوطنية دفاع عن المصالح الشخصية، والمعارضون خونة تتوجب تصفيتهم!؟
سؤال إلى السيد وكيل الجمهورية في دولة القانون والمؤسسات والقضاء المستقل/ متى ستنطلق "الرصاصة" الأولى، ومن سيكون ضحيتها؟

تحيا تونس
تحيا الجمهورية





mercredi 18 novembre 2009

IFJ Condemns Abduction of Broadcaster in Tunisia and Makes Fresh Call for Unity Congress to Heal Divisions in Journalism





November 17, 2009

IFJ Condemns Abduction of Broadcaster in Tunisia and Makes Fresh Call for Unity Congress to Heal Divisions in Journalism



The International Federation of Journalists (IFJ) today condemned the abduction of Omar Mestiri, director of Radio Kalima, a private radio station based in Tunis. Mestiri was attacked by unidentified assailants in Tunis around midday, Monday, before being bundled into a car and driven to an unknown location.

"We are appalled that a leading voice of independent journalism has been assaulted and abducted," said Aidan White, IFJ General Secretary. "The inaction of the authorities over this increasingly violent campaign against independent journalism is intolerable and suggests strongly that the government is implicated in the attacks."

According to the Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), an IFJ affiliate, Mestiri was picked up in central Tunis as he was speaking to a lawyer and has not been seen since.

This is the latest in a series of attacks and acts of repression against journalists in recent weeks. Two weeks ago Slim Boukdhir, a freelance journalist and correspondent of Al Arabya newspaper in Tunisia, was similarly assaulted and abducted by unidentified men on 28 October. Boukdhir was later found dumped near a park stripped of his clothes, having sustained serious injuries. A few days later his house was surrounded by security forces who denied access to all visitors for four days.

Another prominent journalist, Ben Brick, was arrested on 29 October and is awaiting trial in a case his lawyer described as an attempt by the authorities to silence legitimate journalism, after publication in the French press of his articles critical of President Ben Ali's government.

The concern about a government hand in these events comes as the journalists' community itself was split during the summer following the election of a new board of the SNJT amidst accusations of political interference.

Neji Bghouri, President of the SNJT's original board had his mobile phone blocked following a number of interviews he conducted in response to Friday's SNJT press release condemning the list of attacks on media. Zied El Heni, another SNJT board member was assaulted in October and has also had his website repeatedly closed by the authorities.

The IFJ Executive Committee, meeting in London at the weekend, supported calls for a reunifying congress to end the damaging division in Tunisian journalists.

"The onslaught on media reinforces the image of an intolerant and repressive regime in Tunisia," added White. "We call on the Government to protect journalists, to end all forms of media harassment and to keep its distance from the affairs of journalists."

For more information contact the IFJ at +32 2 235 2207

The IFJ represents over 600,000 journalists in 123 countries worldwide












dimanche 15 novembre 2009

النقابة الوطنية للصحفيين ترفض استهداف الصحفيين، وتدعو إلى إطلاق سراح توفيق بن بريك وزهير مخلوف



النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين

تونس في 13 نوفمبر 2009

بيـــــــــان

شهدت تونس خلال الفترة الأخيرة موجة غير مسبوقة من التضييقات والقمع المسلط على الصحفيين وقطاع الإعلام، شكلت امتدادا طبيعيا للانقلاب الذي استهدف النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين بتوجيه مباشر من أمين عام الحزب الحاكم وجهات حكومية.
ويدعو المكتب التنفيذي للنقابة الوطنية للصحفيين التونسيين إلى الوقف الكامل للتضييقات والاعتداءات التي طالت عديد الزملاء الصحفيين وكذلك عدد من صحف المعارضة التي أجبرت على الاحتجاب. كما يطالب بإنهاء الإغلاق التعسفي لإذاعتي الانترنت "راديو 6 تونس" و "كلمة"، اللتين تمّ وضع اليد على مقرّيهما وحجز معداتهما الالكترونية. علما بأنه لا يوجد أيّ نص قانوني ينظم أو يمنع بعث وسائل الإعلام الإلكتروني، ولا موجب بالتالي للاستثناء.
ويدعو المكتب التنفيذي إلى إطلاق سراح الزميل توفيق بن بريك فورا خاصة وأنه لا وجود لأي مبرر قانوني أو فعلي يوجب سجنه وعرضه على المحكمة بحالة إيقاف، بقطع النظر عن مدى صحة التهمة الموجهة إليه. وكذلك الأمر بالنسبة لمراسل موقع "السبيل أونلاين" زهير مخلوف، الذي تطالب النقابة بإطلاق سراحه ووقف التتبع الجاري ضده. كما تدعو إلى وضع حدّ لسياسة حجب المدونات والمواقع الالكترونية واستهداف المدوّنين وترويعهم.
وقد سجل المكتب التنفيذي باهتمام ما ورد في كلمة رئيس الدولة يوم الخميس 12 نوفمبر 2009 بمناسبة أدائه اليمين الدستورية، وخاصة تأكيده على حرصه على "ترسيخ حرية الرأي والتعبير ببلادنا، وتطوير قطاع الإعلام بمختلف أنواعه والارتقاء بأدائه شكلا ومضمونا". والتزامه بالعمل على "توسيع مساحات الحوار ومجالات النظر في الملفات في كل ما يتعلق بالشأن العام مع تيسير وصول الصحفيين إلى مصادر الخبر ودعم المهن الصحفية وتحسين أوضاع الصحفيين".
ويرى المكتب التنفيذي بأن المدخل الأساسي والطبيعي لأي مسعى للنهوض بوضع الإعلام في بلادنا يمرّ حتما عبر وضع حدّ للأزمة التي تعيشها النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين منذ مؤتمر 15 أوت 2009 الانقلابي، والسماح للصحفيين بعقد مؤتمرهم القانوني بشكل ديمقراطي وحرّ وشفاف، وفي إطار الاحترام الكامل للقانون الأساسي للنقابة ونظامها الداخلي.
وتعتقد النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين بأنه لا يمكن توفير مناخ إعلامي حرّ وتعددي دون رفع الوصاية الرسمية اللاقانونية المسلطة على بعث الصحف والمجلات والمحطات الإذاعية والتلفزية الخاصة. ودون وجود مؤسسات إعلامية مستقلة متحررة من سلطة الرقابة بجميع أشكالها، وكذلك دون توفير ظروف العمل اللائقة التي تحفظ للصحفيين كرامتهم وحقوقهم.
وينبّه المكتب التنفيذي إلى خطورة عمليات الثلب والتشويه الممنهج التي تمارسها بعض "الصحف" ضد عدد من الصحفيين المستقلين ورموز المجتمع المدني والشخصيات السياسية، والتي بلغت حدّ التخوين والدعوة للقتل. وذلك في ظل حصانة كاملة من التتبع.
ويعتقد المكتب التنفيذي للنقابة الوطنية للصحفيين التونسيين بأن الوطنية قاسم مشترك بين جميع التونسيين، لا مجال لاحتكاره أو المزايدة به. كما أن كرامة التونسيين واحدة لا تتجزأ، وحقهم في الأمن والتفكير والتعبير الحرّ عن رأيهم، لا مجال للنيل منه أو التنازل عنه.

عاشت نضالات الصحفيين التونسين
عاشت النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين حرّة، مستقلة، مناضلة..

عن المكتب التنفيذي
الرئيس
ناجي البغوري